jeudi 22 mars 2012

Egypte 2012 : Centre du Caire

Jour 4 :

   C'est notre dernier jour dans cet hôtel. Ce soir, nous prenons le train couchette pour aller à Louxor. C'est donc avec le gros sac (13kg) que nous quittons le Grand Pyramids Hotel vers 8h. Je porte le sac et Anna porte sa sacoche et mon sac photo. Objectif : 
   Partir de la Citadelle pour finir à Bab al Foutouch (cela représente la promenade 2 et 3 du guide du Petit futé).

   Après 3~4km de marche le long de l'avenue Al Ahram الاهرام, on décide de prendre un bus collectif (marcher avec un gros sac, c'est plus chiant) pour aller à la station de métro Giza. Au bout de 10 minutes, nous arrivons à en prendre un qui a assez de place pour monter avec le gros sac. Le trajet est de 2 LE/pers quelque soit la distance. Les mini-bus font toute la journée le même trajet. Il suffit de se mettre dans la bonne direction et de héler quand un van passe en criant le nom de la destination. Faites comme les locaux et voila. 
   Le métro ne coûte qu'un LE/pers et comme le mini-bus, sans limitation de distance. Notez que faire la queue pour acheter un billet au guichet ne semble pas être la norme ici. C'est chacun pour soi et Allah pour tous. N'hésitez pas à vous imposer. Le métro en lui même est plutôt propre. Il y a des compartiments réservés aux femmes mais elle sont aussi acceptées dans les autres wagons. Nous descendons à la station Mohamed Naguib car c'est la station la plus près de la citadelle (à 4km).


   N'ayant pas imprimé de carte Google car il y a des cartes dans le guide du Petit futé (1ère fois que je voyage avec un guide papier), on s'est retrouvé comme des cons lorsqu'au bout de 2h, nous avons compris que les cartes du guide étaient incomplètes et pas mises à jour. Super. Guide de merde. Vous comprendrez que je déconseille ce guide maintenant. Nous nous dirigeons donc en demandant la direction de la Citadelle aux locaux et ceci grâce à un papier que nous a fait un guide locaux rencontré plus tôt. 

  
   Et c'est donc ainsi que durant l'intégralité de la journée, on nous ballade de droite à gauche car après réflexion, j'ai l'impression que personne ne connaissait le chemin (même pas les taxis) et comme un connaisseur de l’Égypte me dira plus tard :

" Les gens ne t'ont pas envoyé de façon dévolue vers les mauvaises directions...
lorsque tu connaîtras mieux les Égyptiens, tu te rendras vite compte que dire "non", cela relève pour eux d'une certaine forme d'impolitesse. Conséquence... ils disent TOUJOURS "Oui"... même quand c'est ... non.

Une de mes blagues favorites ici, c'est de dire :
- Tu te mets sur un grand rond-point, avec un talus au milieu, où arrivent, et d'où partent plein d'avenues, avant il y avait (presque) toujours au coin de chaque avenue un flic, de ceux qui ne savent ni lire, ni écrire.
- Tu leurs demandes par exemple ... (à chaque angle d'avenue); 'sha'aral al matar" ... la rue de l'aéroport.
- Invariablement, la réponse sera "dobri" ==> tout droit
C'est cela "AUSSI" l’Égypte."

   Nous avons bien marché plus de 10km à refaire plein de fois la même rue. Après recherche à la maison, nous avons éts en gros du coté du musée de Abdeen Palace et du côté du souk de Khal El Khalili. En gros, toute la partie Est depuis la station Naguib. 
   Avantage, nous avons pu nous balader dans la ville et voir un peu les commerces locaux.

Ils ont de jolies voiles en boutique. Si on enlève le voile sur la tête, ces tenues sont quand même plus sexy que le jean que porte la plupart des françaises.
   C'est donc vers 17h30 que nous décidons de partir vers la gare de Giza via le métro car nous avons le train à 20h. Comme en France, le train est en retard. C'est donc à plus de 23h30 que nous arrivons dans notre cabine. Malgré que ça soit normalement le grand luxe, le nettoyage de la cabine reste à améliorer (notez la grande tache sur le sol de la photo en dessous). Après le départ du train, le repas est servi.Vu le prix du billet, on aurait pu s'attendre à mieux. Servi dans des barquettes recouvertes d'aluminium, la qualité n'est pas là (poulet sec, etc...). Et cerise sur la gâteau, on nous demande de payer en plus la canette de Coca alors que nous pensions qu'elle était comprise dans le prix. Arnaque ou pas, nous ne savons pas mais en tout cas, 10 LE la canette, cela fait mal surtout que le steward ne vous prévient pas. C'est à la fin du repas qu'il nous a demandé l'argent pour les deux canettes. Et bien sûr, à la fin du voyage, il nous demandera un bakchich pour le servir (à croire qu'ils n'ont pas de salaire dans ce pays).

Belle tache sur le sol.
   Le repas fini, c'est l'heure de dormir (les sièges se rabattent pour faire place à des lits couchettes). Pour dormir, c'est pas facile, le train tangue tout le temps, la cabine n'est pas insonorisée et pleins de bruits parasites (grincement, etc...) sont là en continu. C'est donc après des séquences de dix à trente minutes de sommeil que nous arrivons à Louxor vers 7h après un petit déjeuner sommaire (croissant rassi, confiture, beurre, etc...).

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