mardi 20 mars 2012

Egypte 2012 : Premier contact avec la ville

Jour 2 suite :

    C'est vers 8h que l'on quitte l'hôtel (Grand Pyramids Hôtel). Aujourd'hui le programme c'est d'acheter les billets aller-retour pour le train couchette Le Caire - Louxor réservé depuis la France, puis de manger et partir en début d'après-midi pour Saqqarah et Dahshur via un taxi privé.
    
   Étant à  moins de deux kilomètres du plateau de Gizeh, vous avons un peu de marche à faire pour aller à l'agence Watania situé à plus de sept kilomètres. Cela ne nous dérange pas car on considère que c'est en marchant que l'on découvre le mieux une ville. Nous voila donc en train de remonter l'avenue Al Ahram, c'est la grosse avenue qui relie la station de métro Giza au plateau de Gizeh. C'est un peu l'équivalent de nos Champs-Élysées. Premier constat, c'est sale, très sale, et pourtant c'est sensé être une rue propre. Il y a des papier et des bouteilles vides partout. Aucune poubelle dans les rues. Les gens jettent les détritus comme ça, naturellement sur le sol. Il y a même des gros tas d'ordures au rez-de-chaussée des immeubles en arrêt de construction (la révolution a fait stopper beaucoup de chantiers dans la ville). Super le voyage. On se demande comment doit être le reste de la ville quand on sait que cette avenue est une avenue de riches.

 Cette photo n'est pas de nous mais montre bien ce que l'on a vu. Chercher sur google "cairo rubbish" pour voir l'état de cette ville. Vous allez être choqué.

Achat des billet de train Le Caire - Louxor

  
C'est donc tranquillement (après pas mal d'hésitation sur la direction) que l'on arrive à l'agence Watania. Je laisse Anna s'occuper des papiers (c'est elle qui parle le mieux l'anglais). A première vue, même avec des réservations, c'est compliqué avec les Égyptiens. Nous qui pensions entrer, payer et ressortir en moins de dix minuits, nous voila partis pour trente minutes le temps que le boss comprenne les choses à faire et que ses secrétaires impriment les billets. En Égypte, c'est pas des rapides. A noter que le boss voulait que des devises (par de LE). Anna avait préparé exprès la somme en devises, mais vu que le boss avait refusé de prendre l'un des billets parce qu'il était "abimé" (en fait il avait juste une petite égratignure), elle a dû payer une partie de la somme en LE pour faire l'appoint (et re-temps perdu avec les secrétaires pour re-refaire les papiers). Heureusement que nous avions des billets en euros dans nos poches secrètes spécial "coups durs".

Taxi-man

 

   A la sortie, un taxi-man nous aborde pour nous proposer ses services (nous on pensait plutôt manger avant de prendre un taxi pour Saqqarah). Le genre de taxi qui refuse de prendre les locaux et qui s'est spécialisé dans les touristes à la sortie de points stratégiques (ici la sortie du bureau de l'agence de train) quitte à attendre 5h à rien faire pour gagner le plus de $$$ en un minimum de temps de travail actif.

   Au début, il propose 500 LE chacun (on doit vraiment avoir des têtes de pigeon). Ayant fait des recherches sur le prix (via des récits de voyage), je dis à Anna :
- "c'est un escroc, qu'il aille se faire foutre." (1ère sortie de l'hôtel, on commence déjà à vouloir nous arnaquer)
Voyant que je suis assez énervé, Taxi-man propose 500 LE pour les deux (total). Rebelote avec Anna.
Taxi-man, nous dit 300 LE, pas moins sinon il perd de l'argent (le gros menteur). Je dis à Anna :
- "vient on va manger".
Taxi-man comprend vite et propose 200 LE au total. Je laisse le choix à Anna qui dit "OK.

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