mardi 4 décembre 2012

Île de Pâques 2012 : Ahu Akivi et Maunga Tangaroa

Jour 15 :

   Je quitte la côte en suivant la route de terre (bien plus praticable à partir de maintenant pour les voitures) direction Ahu Akivi qui se trouve à 4km (toujours en rouge sur la carte de la page précédente).

   Petit arrêt en chemin à la grotte Ana te Pahu. C'est pas terrible. N'ayant pas l'heure, j'accélère le pas (vu que la route/chemin le permet) pour arriver à la deuxième étape de ma randonnée : Ahu Akivi.
Après les Moaïs de la carrière de Rano Raraku et de Tongariki, ceux d'Akivi sont mes préférés. En passant, ce sont les seuls de l'île à regarder la mer.

Moaï Ahu Akivi
   Suivant la position du soleil, je pense qu'il est plus de 17h (erreur). Je continue donc de marcher d'un bon pas pour rentrer avant la nuit. La route de terre qui va de Ahu Akivi à la grande route pour Anakena offre de jolis paysages pour celui qui sait regarder en plus de la petite brise aux senteurs de la mer. Ce tronçon de route est bien plus agréable que celui de Ahu Tepu - Ahu Akivi. 


   Au bout de 4km, je prends la route pour aller à ma "montagne" Maunga Tangaroa (là où il y a trois croix au sommet). Le chemin est en cours de goudronnage ce qui fait que c'est interdit pour les voitures et vu le nombre de touristes courageux (comprendre => qui souhaitent marcher un peu) sur l'île, je me retrouve seul. 
   Je marche donc mon petit kilomètre jusqu'au pied de la montagne. Je ne comprends pas pourquoi Benjamin (le gérant du camping) nous a dit que c'est un lieu à ne pas rater car je ne vois rien. Hummm, le truc à voir doit être en haut de Maunga Tangaroa. Allez, c'est parti pour une petite ascension. Plus je monte, plus j'ai de gros doutes car il n'y a pas de chemin malgré que ce soit très raide. A croire qu'il y a très peu de personnes qui montent. Pour un truc immanquable, c'est plus que suspect.
   Je finis par arriver au niveau des croix. Putain de merde. Il y a une super vue sur 80% de l'île. Je me dis que ça doit être ça le truc immanquable.  En tous cas, c'est super. Malheureusement, le soleil est trop bas pour faire de belles photos (soleil de face). 

Sommet de Maunga Tangaroa
   Après un quart-heure assis à regarder l'île, il est temps de redescendre. Ayant confiance dans mon agilité pour les descentes, je décide de prendre le chemin le plus court (et le plus raide) au lieu de prendre le chemin de la montée. Aïe, mauvaise idée. Les hautes herbes m'ont caché qu'il y a de grosses pierres volcaniques (comme sur la côte Ouest) sur ce côté. Impossible de descendre vite. C'est donc avec beaucoup de mal que j'arrive en bas (lecteurs, ne faites surtout pas comme moi si vous tenez à ne pas finir à l’hôpital).

   Pour l'histoire, le lieu que Benjamin nous a conseillé n'est pas le sommet du Maunga Tangaroa mais Puna Pau, la carrière de Pukaos (le chapeau des Moaïs) qui se trouve à 300 mètres plus loin de là où j'ai monté la colline. Je ne regrette quand même pas. La vue sur l'île est bien plus intéressante que de simples grosses pierres rouges sur le sol.

   Les visites sont finies pour aujourd'hui. Je reprends la route pour le camping (6,5km). La route sur le bitume est chiante mais une évasion d'une vingtaine de chevaux va la rendre moins monotone. J'ai la chance de voir un éleveur de chevaux (chapeaux, ceinturon, etc... la totale du cowboy) faire revenir le troupeau à l’enclos (qui est à plus de 400m). 

   J'arrive finalement au camping avant la tombée de la nuit en me disant qu'il doit être 19h. En fait non. Anna commençait a s’inquiéter car il est 21h. Explication : Les crétins au pouvoir au Chili ont décidé que l'Île de Pâques doit avoir la même heure que le reste du pays alors que l'île se trouve à 3 680km des côtes et donc pas au même fuseau horaire géographique. Pour vous donner deux exemples, la distance entre Paris - Moscou est de moins de 2 800km et New York - Las Vegas, c'est 4 065km.

   Pour notre dernier soir sur l'île, nous nous offrons un restaurant conseillé par Benjamin, le Tataku Vave. C'est l'endroit gastronomique où se retrouvent les locaux pour son rapport qualité/prix (27 500$ chilien au total). C'est le meilleur repas que nous mangeons depuis le début de nos vacances pour un prix contenu (pour l'île). La journée finie, retour au camping pour faire dodo.

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