lundi 3 décembre 2012

Île de Pâques 2012 : Rano Raraku et Tongariki

Jour 14 :



   Départ à 7h00. Aujourd'hui nous partons pour Tongariki (chemin en violet sur la carte). Pour notre séjour sur l'île, nous allons utiliser comme moyen de locomotion uniquement le stop et nos jambes. Ceci pour des raisons économiques mais surtout car nous pensons que vous allons voir plus de choses qu'en voiture.

   Nous commençons le stop au niveau de l'aéroport (car notre camping est à 5 minutes de marche). Il nous faut moins de 3 minutes pour être pris par un pick-up qui nous dépose à l'intersection Anakena/tongariki. Le chauffeur nous propose de nous emmener à la plage d'Anakena mais nous refusons. Puis nous marchons jusqu'à la côte. C'est notre premier vrai contact avec l'île. Je photographie toute la flore qui passe. On est sur l'Île de Pâques !!!!!!



   Arrivés à la côte, nous la longeons durant 6h. Chose que nous sommes les seuls à faire car bien souvent la route est un peu trop éloignée de l'océan et le terrain est bien trop coupant (à cause des roches volcaniques) pour les vélos. Si les Moaïs couchés ne sont pas très passionnants, on prend du plaisir à voir les roches volcaniques et l'océan taper dessus. J'irai même jusqu’à descendre au niveau de l'eau à la recherche de quelque chose (coquillage, etc... on ne sait jamais) mais je remonte bredouille.
   Pour ceux qui souhaitent faire comme nous, je vous conseille d'avoir des chaussures de randonnée montantes avec de bons crampons pour votre sécurité. Anna n'a que des chaussures de marche et elle a bien senti les rochers. Résultat, elle marchait bien moins vite que moi et elle a risqué de se tordre une cheville plus d'une fois.



   Ne voyant toujours pas le chemin pour aller à la carrière de Rano Raraku, nous (enfin moi) décidons de couper par la plaine. C'est pas forcément une bonne idée même si je ne le regrette pas. Le prix de l'entrée pour la carrière (plus la zone de Rano Kau) coûte cher (30 000 pesos - env. 50€/pers). Vous avez 15% de réduction si vous l'achetez en arrivant à l'aéroport (avant l'immigration). Il faut donc soit avoir des pesos chilien, soit des dollars. Nous on avait aucun des deux, donc on l'a eu dans l'os. 

   Que dire de la carrière... C'est beau et cela correspond à l'image que les touristes ont de l'Île de Pâques. Du Moaï, encore du Moaï mais aussi le cratère du volcan de toute beauté. Le plus beau pour nous de l'île. Les photos parlent d'elles-mêmes.

Volcan et carrière de Rano Raraku
Intérieur du cratère de Rano Raraku


   Nous continuons la journée en allant à Tongariki. Lieu où se trouve une plate-forme avec 15 Moaïs. Anna à mal aux pieds mais ne râle pas car être sur l'île est pour elle un rêve.

Tongariki


   Il est 16h et bien trop tard pour rentrer à pied (surtout avec le mal aux pieds d'Anna). Nous faisons du stop en marchant. Au bout de 10 minutes, un pick-up nous prend. Le chauffeur est un gardien de la flore de l'île (un fonctionnaire en gros) qui débauche. Il nous dépose devant l'aéroport. Au total, nous avons marché 15km.

   Nous partons faire les courses dans un supermarché conseillé par Benjamin (le gérant du camping). C'est là que nous comprenons que la réputation de "vie chère" sur l'île est véridique. Nous achetons 400g de pâtes à 750 pesos (1€20) sachant que c'est les moins chères, un paquet de chips à 2 000 pesos (3€30) pour Anna, 3 tomates (très bonnes) et un sachet de sauce napolitaine (pas terrible). Nous allons aussi dans un autre supermarché et nous comprenons pourquoi Benjamin nous a conseillé le 1er. Car c'est le moins cher et que c'est le seul à mettre le prix sur tous les articles. Petite précision sur les supermarchés : ici les supermarchés ressemblent à des demi-supérettes françaises. Il y a peu de choix et suivant la date de votre voyage, les étalages sont plus ou moins vides (en fonction de l'arrivage par bateau). Nous, nous étions sur l'île à une date où les rayons étaient bien vides.

   Nous enchainons en mangeant dans un petit resto sans prétention. Je prends un menu à 10 000 pesos (16€70) qui ne me remplira pas beaucoup le ventre. Anna prend une pizza végétarienne à 3 000 pesos (5€). Bien lui en n'a pris. Car sur l'île, une pizza, cela veut dire un quart de pizza. Ça fait cher la part quand même.

   Nous finissons la journée en allant nous promener du côté du centre-ville au niveau de l'océan puis dodo.

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