dimanche 23 mars 2014

Japon 2014 - Départ pour Shikoku

Jour 0 :

   C'est une longue journée qui m'attend. Il est 10h, je quitte mon travail (j'ai commencé à 4h30). Ma belle-sœur m'attend devant la boulangerie pour me déposer à l'aéroport de Biarritz où pour la première fois, je vais prendre un vol low cost en compagnie de Easyjet à 13h20 pour une durée de 1h30. Je ne comprend pas les personnes qui dénigrent ces compagnies qui pour des vols courts font très bien l'affaire. Il n'y a pas moins de place que dans les compagnies "classiques" quand on est en classe économique.

   Arrivé à Paris CDG (que j'aime pas cet aéroport...),  j’attends mon vol de 18h15 de la compagnie Turkish Airlines pour Istanbul. Mon dieu, que ce vol me parait long malgré ses 3h30. Il y a pas d'écran individuel et rien à faire. Ce qui est étrange avec l'aéroport d'Istanbul Ataturk, c'est que vous connaissez le n° de votre porte qu'une heure trente avant le décollage de votre avion. Et ceci, même si votre vol est le 1er de la journée. Allez comprendre pourquoi ...

   Heureusement, pour le vol pour Osaka, l'avion dispose d'écrans individuels (presque 11h de vol quand même) mais la langue française semble être la mal aimée. Sur plus de 100~150 films (minimum), il y a que trois films en français. Même le portugais est plus présent, chercher l’erreur... Bon point tout de même pour la nourriture qui, même si elle est simple, est rudement bonne. Un détail qui m'a interloqué, c'est la vitesse de vol. Sur presque l'intégralité du vol, nous n'avons presque jamais dépassé les 900km/h alors que sur les autres compagnies que j'ai pris, les avions volaient à 1000km/h en général. 
   Les Turcs sont farceurs aussi. Dans l'avion, ils avaient uniquement des papiers en japonais pour la douane. Pratique pour les personnes qui ne savent pas lire le japonais. ^^ Et vu que je suis une buse, je ne savais pas qu'il y avait des papiers en anglais juste avant l’immigration.

   Mon anglais étant très faible et mon honnêteté assez élevée, j'ai mis 15 minutes à passer l'immigration d'Osaka car j'avais pas rempli l'intégralité du papier dont, entre autre, l'adresse du lieu où l'aller dormir. Normal, moi même je ne le savais pas vu que je comptais dormir à l'arrache dans des refuges pour pèlerin ou dans ma tente. J'ai fini par mettre le nom d'un mangakissa mais sans l'adresse  que je ne connaissais pas. Le jeune préposé de l’immigration était tellement déconcerté par un tel voyageur qu'il a fini par accepter que je mette juste le nom du mangakissa et la ville. La prochaine fois, je mettrai une adresse d'un hôtel même si je n'y dors pas.

   Une fois le sac à dos récupéré et la douane passée sans problème malgré le papier en japonais (victoire ^^), direction un guichet de la compagnie Nankai pour prendre possession d'un billet pour Wakayamako et un billet pour le ferry pour Tokushima, cela pour une somme totale de 2000yen soit moins que ce que j'ai lu sur le net. La personne au guichet m'a même donné un papier avec les horaires de train que je dois prendre pour ne pas me tromper lors des correspondances.

Tokushima
   Je profite des 2h de ferry pour me reposer le cerveau, ce dernier étant debout depuis plus de 34h. Ayant pris le dernier ferry, il y a plus de bus pour le centre ville lors du débarquement. C'est donc naturellement que je rejoins la gare de Tokushima située à 4km à pied et en chemin, j'en profite pour manger un bento.
   Il est 1h du matin et le premier train pour la gare de Bando (station très du temple 1) n'est que dans 5h. Je décide d'aller squatter durant 3h le mangakissa près de la gare pour envoyer un mail à Anna et pour dormir un peu. D'ici peu, le début de mon voyage commencera vraiment.

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